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Le repas du soir

Un grand merci au boulanger qui a bien voulu fabriquer une superbe miche de pain de 6 livres pour ce repas. On trouvait des pains de 3 et 6 livres. A la vente, le boulanger pesait le pain et y ajoutait une tranche si le poids était inférieur au poids indiqué.

Jeu de tarot à la veillée

En hiver, pour passer une longue soirée avec des voisins, des amis, on les invitait à une veillée après le repas du soir. Le plus souvent, les hommes jouaient au tarot et les femmes discutaient en tricotant. Vers minuit, on se séparait après un rapide dîner (jambon fumé, bocal de fruits au sirop...). Un moment convivial à la salle à manger, "le poêle".

Première remise en route d'une machine à copier

Cette machine, installée dans un atelier à Laval Le Prieuré, utilisait la force motrice des eaux du Dessoubre pour tailler des rayons de roues cerclées, on disait alors des "rais", dans les année 1930. Ces rayons étaient alternativement en bois de frêne, pour la souplesse, et en bois de chêne, pour la résistance. L'équipe du musée l'a remise en état et nous assistons à sa première remise en fonctionnement après de nombreuses années.

La chronique de Charles : les moteurs Bernard

Fabricant de moteurs agricoles et industriels bien connu, cette Société de Seine et Marne (Gretz-Armainvilliers) fut fondée en 1920 par Augustin Bernard. Elle est reprise par Renault en 1972


La chronique de Charrles : l'autofaucheuse KIVA

Aujourd'hui, Charles nous parle des Kivas, ces autofaucheuses produites à Lons-le-Saunier (Jura) entre 1933 et 1974, particulièrement bien adaptées au fauchage en montagne.

La chronique de Charles : le dernier tracteur de la SFV

Comme Jacques Brel, Charles "a voulu voir Vierzon...". Après présentation du dernier tracteur fabriqué par la Société Française de Matériel Agricole et Industrielle de Vierzon, il nous rappelle rapidement l'historique de cette Société, lancée en 1847 par Célestin Gérard pour la construction de locomotives et de batteuses, reprise en 1879 par Lucien Arbel. C'est à partir de 1930 que commence la fabrication des tracteurs produits jusqu'en 1958. Rachetée en 1955 par les ateliers Merlin (fabrique de tracteurs à Soissons) et Amouroux (fabrique de râteaux et semoirs à Toulouse), la SFV passe sous le contrôle de Case (entreprise américaine) en 1958. L'échec du lancement d'une dernière série de tracteurs entraine le licenciement de 1100 ouvriers en 1959 et de près de 500 2 ans plus tard. C'est la fin de la SFV. Actuellement, sur plus de 1000m² à l'emplacement des anciens ateliers,une exposition présente 2 siècles d'histoire industrielle de Vierzon.




La chonique de Charles : le tracteur Labourier allongé

Ce tracteur date de 1949, fabriquè à partir d'un pont arrière Dodge et d'un moteur Douge de Besançon. Présentant un défaut de conception, il a du retourner en usine à Mouchard pour y être allongé et équipé d'un cardan entre boîte de vitesse et moteur

La chronique de Charles : le tracteur CASE

C'est le plus ancien tracteur du musée !


La chronique de Charles : Le miroir aux alouettes

Un piège à oiseaux

La chronique de Charles : la FOURMI

Ce moteur à cylindre horizontal fabriqué en Belgique au début du siècle dernier est une des belles pièces du musée. Mieux qu'un long discours, une courte vidéo vous le montrera en marche

La dictée du certif


Le Certificat d'études a été créé en 1866, modifié en 1880 et institué par la loi Jules Ferry de 1882 qui rend l'instruction primaire obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans.
Il comporte les épreuves suivantes : rédaction, dictée questions (avoir 5 fautes ou plus est éliminatoire de là le célèbre 5 fautes 0), calcul, sciences, histoire géo, lecture, récitation ou chant.
En 1936, l'âge de fin d'études est porté à 14 ans et l'écolier passe une année au cours préparatoire, 2 au cours élémentaire, 2 au cours moyen et 3 au cours fin d'études. En 1959, l'enseignement primaire devient obligatoire jusqu'à 16 ans, le certif est progressivement abandonné, il est supprimé en 1989.
C'est l'épreuve de dictée que le musée a reconstitué dans sa salle de classe.

Le poste de TSF

Cliquer sur le poste pour l'allumer ou l'éteindre.

A partir des années 1940, c'est le principal élément de distraction et d'information de la maison. Dans la région de Morteau, on écoute principalement la radio Suisse Romande pour la météo et Radio Luxembourg pour les informations et les jeux radiophoniques.
Radio Luxembourg est né en 1933 mais n'émet que quelques heures par jour, il faut attendre 1937 pour une programmation continue. Les émissions d'après guerre, le Crochet, la Famille Duraton, le Passe temps des dames et des demoiselles, le club des Chansonniers au théatre des 2 anes, et bien sur le Quitte ou double avec Zappy Max, à partir duquel l'Abbé Pierre gagne 512 000 Fr et lance son appel du 1° février 1954 sont restées célèbres. C'est la grande époque du radio Circus.
Europe 1 commence à émettre en mars 1955.
Parfois, on se retouve entre voisins, le mercredi soir (les écoliers n'ont pas école le jeudi) pour écouter ensemble le quitte ou double.
Le musée dispose d'une collection de plus de 30 postes de TSF. Toutefois, ces postes fonctionnent en modulation d'amplitude qui était alors la norme et non en modulation de fréquence comme actuellement (avant le passage au numérique). Les émissions en modulation d'amplitude ont cessé en 2016.

Du limon au timon

Recyclage des vieilles voitures en tracteur

A la fin des années quarante, certains garagistes ou forgerons (ou les deux à la fois ! ) ont fabriqué des tracteurs artisanaux sur la base de vieilles voitures et de faucheuses tirées normalement par une paire de chevaux. Toutes les voitures, à l'exception des Tractions Citroen étaient à propulsion arrière et pouvaient ainsi devenir des tracteurs.
En général, on conservait le châssis de la voiture construit sur une base de 2 poutres d'acier, son avant dépouillé de ses accessoires inutiles, son moteur et sa boite de vitesse.
Pour les tracteurs simples destinés à tirer des charges, le train arrière de la voiture était conservé, seules les roues arrières étaient remplacées par des roues un peu plus grandes munies de pneu crantés.
Le tracteur photographié à gauche a été construit ainsi sur la bases d'une Citroen.

D'autre fois, le constructeur assemblait différents sous ensembles récupérés, moteur, boite à vitesse, châssis... un peu à la manière d'un jeu de légos emboités à grand renfort de marteau et de soudure à l'arc. C'est le cas du tracteur forestier représenté à droite

Généralement, pour réduire la vitesse et augmenter la puissance, le constructeur intercalait entre le pont arrière du tracteur et la sortie de la boite de vitesse de la voiture une seconde boite de vitesse. Les rapports des boites étant sous multipliés, à l'exception de la troisième (il n'y avait que 3 vitesses à l'époque), il suffisait de placer les 2 leviers de vitesse en premiére pour avancer lentement et disposer d'une force de traction suffisante. Evidemment, on pouvait rouler plus vite avec les 2 leviers sur la troisième !

Les tracteurs avec barre de faucheuse

Une autre technique astucieuse a été adoptée pour transformer une ancienne Renault de type NN datant de 1926 environ, en un tracteur avec barre de faucheuse incorporée. Ici,le train arrière de la voiture est alors remplacé par l'essieu de la faucheuse fixé sur le reste du châssis.
Les roues d'acier qui équipaient les faucheuses tirées par deux chevaux ont été changées en roue un peu plus grande avec des pneus carantés. On a ainsi conservé tout le mécanisme de commande de la barre de faucheuse.
Ce qui est remarquable d'astuce, c'est que l'artisan a simplement raccordé la sortie de la boite de vitesse de la Renault au pignon engrenant avec la couronne des anciennes roues de la faucheuse en évitant ainsi une seconde boite de vitesse comme dans les réalisations précédentes.
Dans la faucheuse initiale, couronne dentée et pignon captaient la rotation de la roue en l'accélérant et transmettaient le mouvement accéléré à la barre de faucheuse.
Cette fois, le moteur transmet le mouvement à la roue en réduisant la vitesse de la roue. Il n'y a plus besoin de seconde boite de vitesse, il n'est plus possible de rouler vite avec ce tracteur modifié, et on dispose d'une barre de faucheuse en prime.
Le tableau de bord de la voiture a été conservé, le minimum nécessaire.
C'est ainsi que les limons d'attelage des chevaux des voitures ont été progressivement remplacés par des timons pour les accrocher aux tracteurs